La Raison du plus fort
Auteur : Julie PARDAILHAN
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Commentaires :
02-09-11 | Marlo
'La raison du + Mort (et non pas Fort' a marqué l'entrée dans le polar français des femmes flics.
De françois Guérif (Polar, 1981) :
"Décidément le polar français se porte bien quand il fait preuve d'humour et d'ironies. Après Monteilhet, auteur consacré, voici julie Pardailhan, dont le coup d'essai est une réussite.
Le ton est celui du néo-polar, maois Julie Pardailhan évite le piège de la gravité compassée ou de la déclaration d'intention tentant lieu de talent. Elle dépeint son petit monde avec humour et, surtout, construit une intrigue remarquablement agencée. Que le ton ne vous trompe pas : ce que vous avez entre les mains est avant tout un de ces bons vieux "whodunit" remis au goût du jour par l'intrusion de personnages résolument contemporains : gauchistes post soixante huitards, flis phallocrates et commissaire femme qui avance dans son enquête en pratiquant la douceur, la compréhension et l'ironie.
La trame de l'histoire aurait pu être utilisée par les grands écrivains classiques du genre. Car les mobiles en cause ne sont guère nouveaux, et le crime, extrêmement astucieux, aurait pu passionner les amateurs de chambres closes.
E,n donnant un ton moderne à une énigme solidement construite, julie Pardailhan confirme les prévisions de Pierre Siniac sur un prochain retour de l'intrigue criminelle. Il n'y a pas de catégories mineurs dans le genre; si vous n'en êtes pas convaincus, lisez "La Raison du plus mort". C'est un mélange de "masque " et d' "engrenage" dont le talent et l'humour assurent la parfaite cohésion."
02-09-11 | Marlo
'La raison du + Mort (et non pas Fort' a marqué l'entrée dans le polar français des femmes flics.
De françois Guérif (Polar, 1981) :
"Décidément le polar français se porte bien quand il fait preuve d'humour et d'ironies. Après Monteilhet, auteur consacré, voici julie Pardailhan, dont le coup d'essai est une réussite.
Le ton est celui du néo-polar, maois Julie Pardailhan évite le piège de la gravité compassée ou de la déclaration d'intention tentant lieu de talent. Elle dépeint son petit monde avec humour et, surtout, construit une intrigue remarquablement agencée. Que le ton ne vous trompe pas : ce que vous avez entre les mains est avant tout un de ces bons vieux "whodunit" remis au goût du jour par l'intrusion de personnages résolument contemporains : gauchistes post soixante huitards, flis phallocrates et commissaire femme qui avance dans son enquête en pratiquant la douceur, la compréhension et l'ironie.
La trame de l'histoire aurait pu être utilisée par les grands écrivains classiques du genre. Car les mobiles en cause ne sont guère nouveaux, et le crime, extrêmement astucieux, aurait pu passionner les amateurs de chambres closes.
E,n donnant un ton moderne à une énigme solidement construite, julie Pardailhan confirme les prévisions de Pierre Siniac sur un prochain retour de l'intrigue criminelle. Il n'y a pas de catégories mineurs dans le genre; si vous n'en êtes pas convaincus, lisez "La Raison du plus mort". C'est un mélange de "masque " et d' "engrenage" dont le talent et l'humour assurent la parfaite cohésion."